Alors que les véhicules électriques (VE) gagnent en popularité en Afrique, beaucoup de conducteurs s’interrogent sur leur coût réel d’entretien comparé aux voitures thermiques. Si les VE promettent une réduction des dépenses en carburant et une conduite plus respectueuse de l’environnement, leur maintenance cache parfois des frais inattendus liés aux batteries, aux infrastructures de recharge et aux pièces de rechange.
Sur CarCameroun.com, nous explorons en détail les coûts que les automobilistes africains doivent anticiper pour une gestion efficace de leur voiture électrique.
1. Un entretien réduit, mais pas inexistant
Contrairement aux véhicules thermiques, les VE nécessitent moins de pièces mécaniques (pas de boîte de vitesses complexe, pas de vidange moteur). Les entretiens courants concernent surtout :
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Le remplacement des plaquettes de frein (moins fréquent grâce au freinage régénératif).
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Le contrôle des pneus et suspensions, surtout sur les routes africaines parfois dégradées.
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La mise à jour du logiciel embarqué, souvent effectuée à distance par les constructeurs.
👉 En moyenne, l’entretien courant d’un VE en Afrique coûte 30 à 40 % de moins que celui d’une voiture essence ou diesel.
2. La batterie : principal poste de dépense
La batterie lithium-ion représente le cœur du véhicule et 40 % de son coût initial. En Afrique, les difficultés résident dans :
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Le prix du remplacement : entre 3 et 6 millions FCFA pour une batterie neuve selon le modèle.
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La durée de vie : environ 8 à 12 ans, mais réduite si le véhicule est exposé à des conditions climatiques extrêmes (forte chaleur).
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Le recyclage limité : peu d’infrastructures locales pour traiter les batteries usagées.
Certaines plateformes comme EV24.africa proposent des solutions d’importation avec garanties sur la batterie, ce qui rassure les acheteurs camerounais et africains.
3. Coût de la recharge en Afrique
Le prix de l’électricité varie fortement selon les pays. En moyenne :
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Recharge domestique : 1 000 à 1 500 FCFA pour 100 km, soit beaucoup moins cher qu’un plein de carburant.
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Recharge publique rapide : parfois deux à trois fois plus chère, surtout dans les zones urbaines où les opérateurs privés fixent leurs tarifs.
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Accès limité : l’absence d’un réseau dense de bornes oblige encore de nombreux conducteurs à installer leur propre borne à domicile.
👉 Selon une étude récente, parcourir 100 km en VE au Cameroun coûte 4 à 5 fois moins cher qu’en voiture thermique.
4. Les pièces détachées et la main-d’œuvre
Le manque de techniciens formés reste un défi majeur. Beaucoup de garages locaux ne disposent pas encore de compétences spécifiques pour diagnostiquer et réparer un VE. Résultat :
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Dépendance aux concessionnaires spécialisés.
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Importation de pièces électroniques depuis l’Europe ou l’Asie, rallongeant les délais et les coûts.
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Formation progressive de mécaniciens grâce à des initiatives africaines comme celles soutenues par le réseau Africar Group (auquel appartient Carsowo.com).
5. Fiscalité et incitations locales
Certains pays africains, dont le Cameroun, commencent à introduire des incitations fiscales :
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Exonérations partielles de droits de douane pour les VE.
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Réductions sur la valeur taxable des batteries et bornes de recharge.
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Projets pilotes de subventions pour encourager l’achat de VE.
Ces mesures visent à compenser le coût élevé à l’achat et à rendre la mobilité électrique plus accessible.
6. Le coût global comparé au thermique
En tenant compte de l’entretien réduit et du faible prix de la recharge, un conducteur de VE au Cameroun économise en moyenne :
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500 000 à 1 000 000 FCFA par an en carburant.
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20 à 30 % de frais d’entretien en moins.
Cependant, le coût d’acquisition initial et le risque lié à la batterie restent des obstacles importants pour les ménages africains.
Conclusion
Le véritable coût d’entretien d’un véhicule électrique en Afrique dépend de plusieurs facteurs : disponibilité des infrastructures, prix de l’électricité, accès aux pièces détachées et politiques gouvernementales. Si les économies sont réelles à long terme, l’investissement initial et la gestion de la batterie exigent une bonne préparation.
Pour les conducteurs camerounais, s’informer auprès de plateformes spécialisées comme CarCameroun.com et explorer les solutions d’importation proposées par EV24.africa constitue une étape clé pour profiter pleinement de cette révolution automobile.


