La ville de Douala est truffée d’une multitude d’auto-écoles illégales, selon l’enquête récente faite par la délégation départementale des transports pour le Wouri. En fait, une opération «coup de poing» a été lancée dans les 5 arrondissements qui constituent la capitale économique de la République de Cameroun depuis le 20 novembre 2017. Une action de ratissage qui a duré pendant 11 jours et elle n’a pris fin que le 30 novembre dernier. Au cours de la descente sur terrain réalisée par l’équipe en question, il a été constaté que le département du Wouri est considéré comme un foyer des auto-écoles clandestines. En tout, un nombre considérable de 115 auto-écoles a été déclarées non conformes dans cette localité à la législation nationale qui régit la communauté camerounaise.

Quartiers de Douala

En ce qui concerne les informations détaillées, les cinq arrondissements au niveau du département du Wouri sont tous pourvus d’établissements de conduite illégaux. L’arrondissement de Douala 3ème se trouve au sommet du classement des écoles de conduite clandestines. Ces dernières sont au nombre de 42 dans cette partie de la capitale économique du Cameroun. Au second rang de quartier non conforme abritant 33 auto-écoles secrètes est situé le 5ème arrondissement. Quant à l’arrondissement de Douala 4ème, il occupe la 3ème place en termes de ce type d’irrégularité avec un nombre égal à 19. Enfin, le quartier de Douala 1er et celui de Douala 2ème ont à leur actif des entreprises de conduite illégales chiffrées respectivement à 15 et à 16.

Fermeture immédiate

Au dernier jour du ratissage, la délégation dirigée par le sous-préfet du 5ème arrondissement Zacheus Elango a continué à effectuer des visites sur terrain dans ce quartier de la ville de Douala. Sur place, cette structure représentante de l’autorité compétente a pris une stricte décision de clore toutes les auto-écoles jusque-là ont exercé cette activité mais qui ne sont pas conformes à la loi en vigueur. Les motifs évoqués sont que ces établissements ont travaillé sans autorisation légale et que les heures de cours ne respectent pas du tout au programme préétabli. D’ailleurs, l’avis du promoteur d’auto-école Francis Nga Messobo est plus que clair là-dessus : l’aptitude de ces faux établissements de conduite à former de meilleurs apprentis chauffeurs est seulement mesurée aux prix bon marché qu’ils proposent. Donc, il n’est pas étonnant si la majorité de ces gens initiés clandestinement constituent les principaux auteurs des accidents de la route sur le territoire national du Cameroun, d’après ses dires.