Le premier septennat du régime d’Ali Bongo a pris une décision qui n’a pas du tout ravi la population gabonaise. Il s’agissait d’interdire tous les véhicules importés de l’étranger de plus de 3 ans à franchir le territoire de la République du Gabon. Pour rappel, cette ancienne mesure a été décidée par le gouvernement qui était au pouvoir en ce moment-là, plus précisément au mois d’avril de l’année 2014. Une sévère résolution de la part de l’autorité du pays qui a eu un impact direct sur la vie quotidienne de la communauté gabonaise, notamment sa situation économique pour ne pas dire la difficulté que cela engendre au niveau du pouvoir d’achat de la classe moyenne du pays. Pour résumer le tableau, la majorité de la population gabonaise n’a pas du tout bénéficié de la précédente décision gouvernementale dans la mesure où elle ne possède même pas les moyens d’acheter une automobile neuve auprès des concessionnaires.

De 3 ans à 6 ans

Plus de deux ans plus tard, une autre résolution a été adoptée lors d’un conseil des ministres dirigé par le même homme fort de la République de Gabon. En effet, les dirigeants du pouvoir exécutif sous la houlette du président Ali Bongo ont trouvé utile d’alléger les conditions d’importation des voitures d’occasion qui peuvent entrer sur le territoire gabonais. Ainsi, il a été décidé lors de cette dernière réunion ministérielle gabonaise qualifiée de «raisons économiques» du 14 décembre 2016 que les véhicules de première main qui ont le droit de fouler le sol du pays devaient avoir dorénavant un âge de 5 à 6 ans. D’ailleurs, le communiqué final de l’autorité parle d’une quiétude particulière à l’endroit des concitoyens pour l’explication simple de sa récente décision. Pour des plus amples informations, il est précisé dans cette communication que les automobiles en provenance de l’étranger qui se trouvent dans les trois catégories A, B et D, c’est-à-dire les moyens de locomotion utilisés habituellement par les citadins dans la vie quotidienne ne doivent pas dépasser cinq (5) ans à partir de sa première sortie de garage pour pouvoir circuler légalement au Gabon. Dans la même foulée, les véhicules importés de catégories C et E qui sont généralement constitués par moyens de transport de personnes ou de marchandises à usage commercial comme les bus ou bien les camions de moins de six (6) ans seulement après leur première mise en circulation ont l’unique possibilité de rouler sur les routes gabonaises.